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cinema.jpgLes deux dernières années auront été marquées par  la volonté de la nouvelle équipe municipale de faire participer la population à l’avenir de la ville en général et des quartiers en particulier. Plus de concertation c’est plus de démocratie.

Mais cet objectif, à l’occasion de la révision du PLU et de la mise en place du PDU aura permis de découvrir plusieurs dysfonctionnements majeurs .

La légitimité relative des représentants des habitants.

La concertation ne peut s’organiser qu’au travers d’un certain nombre d’interlocuteurs fondés à représenter, par délégation,  les besoins convergents des habitants. Les associations  de quartier sont donc confirmées dans cette représentation et deviennent les interlocuteurs privilégiées des élus lors des réunions. Avec un taux d’adhésion de 2 à 5% de la population  il est cependant délicat de légitimer le rôle fondamental de ces représentants dans le dispositif. Le manque d'écoute et l'absence de résultats réduira encore un peu plus leurs représentativités si les résultats ne sont pas à la hauteur des ambitions créées.

L’écoute relative des élus.

L’organisation par secteur aura permis d’établir un organigramme précis des adjoints  de la commune en charge plus particulièrement de nos préoccupations résidentielles. Le secteur 4 est conduit par J. Paul MAKENGO et 6 adjoints (voir ici le trombinoscope pour le secteur 4). Vous ne rencontrerez que très rarement ces élus car leurs tâches « transversales » (1) ne leurs permets pas de se rendre disponible dans la vie du quartier (où peu d’entres eux résident…).

Le rôle essentiel des fonctionnels

A la vérité les actions sont généralement préparées, conduites et coordonnées par les fonctionnels. L’on doit reconnaître du rôle ingrat de ces derniers qui, par nécessité, restent dans l’ombre. La technique et la connaissance des sujets sont nichées dans ces services.L’élu, peu expérimenté, trouve auprès de ces derniers la réponse concrète aux sujets évoqués par les associations. Il est à noter qu’en raison de cette incompétence  l’arbitrage  ne vient que très rarement des élus (ce qui pose un réel problème de démocratie).

Et si notre secteur était une ville ?

Savez-vous, par exemple, que pour ce qui concerne le secteur EST de TOULOUSE (notre secteur) la population qui la compose représente environ 30 000 habitants soit  le poids de villes comme MONT de MARSAN  (30 000h)   MENTON (28 000h) ou PALAISEAU (28 000h).

Plus illustratif encore, savez-vous que le quartier 4.2 (notre quartier) représente à lui seul la population de ville comme  FOIX (9109 h) ou LAVAUR (8543 h).

La représentation d’élu(s) de notre secteur : un théâtre d'ombre!

Ce simple constat peut vous éclairer sur l’écart de mobilisation existant à ce jour entre les élus d’une des communes citées  ( 29 conseillés municipaux siègent  pour une ville de 10 000habitants…) et la représentation particulièrement allégée des adjoints de Toulouse au profit du quartier 4.2 où nous comptons  1 adjoint de secteur…à temps partiel en la personne de J.P. Makengo et un ou deux  élu(s)  de quartier rarement présent(s)...

Le PLU à l’épreuve de cette organisation

Les associations ont élaborées des propositions et exposées leurs objectifs lors de divers conseils de quartier. Il s’agit d’un travail sérieux, méthodique. Nous en avons le reflet au travers de comptes rendus que vous avez tout loisir de consulter dans le détail à cette page

Malheureusement, vous pourrez également observer que la « restitution » de ce travail par les services fonctionnels réduit sensiblement les demandes initiales pour n’en garder qu’une partie négligeable…Une forme de digestion accélérée des demandes,  résumées en deux ou trois phrases édulcorées.

Par le jeu des relais les synthèses des documents préparatoires au PLU n’en sont, in fine,  que des ombres déformées…

Ainsi, à ce jour, et au terme de long processus de concertation (pour lequel nous avions fondé de larges espoirs ) l’on ne peut qu’observer avec tristesse  de l’absence d’écoute et de prise en compte  pour notre quartier.

La concertation a donc trouvé ici sa limite ! En l'absence de résultat les associations n'auront ,pour conserver leurs crédibilités auprès de leurs adhérents , qu'à user des voies formelles pour aboutir leurs demandes.

 

 

 

(1) Chaque élu de la majorité à un rôle transversal; J.P. Makengo (par exemple) est adjoint à la diversité et à l'égalité...un sujet qui prend du temps (et c'est normal).

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